Chablis qui étend son vignoble sur plus de 4 000 hectares de vignobles est assurément une appellation de choix pour les amateurs de chardonnays bourguignons avec cette minéralité qui sied si bien aux huîtres et aux fruits de mers.

Parmi les producteurs reconnus se trouve le Domaine Laroche. Thierry Bellicaud, président du groupe qui gère le Mas la Chevalière dans le Languedoc et le Domaine Laroche dans le Chablis était de passage récemment à Montréal pour présenter ses six nouvelles cuvées (certaines disponibles en importation privée). Au sein de l’entreprise chablisienne, il préside à la production de 2 millions de bouteilles par an.

Saint-Martin, Domaine Laroche, 2018, Chablis, Bourgogne, France

Avec Grégory Viennois qui pilote la vinification, ce Chablis est minéral à souhait, aux effluves de pierre mouillée avec du corps et du tranchant à la fois. Ne le dites à personne, mais ce 2018 est encore un bébé et devrait avoir une belle évolution d’ici 2-3 ans. Une belle carte de visite pour découvrir ce domaine qui s’est rehissé sur le podium de la qualité chablisienne il y a quelques années. (25,85$)

Domaine Laroche, Premier cru, Les Fourchaumes, Vieilles vignes, 2015

Fumé, gras au nez avec une belle tenue en bouche, ce premier cru des Fourchaumes en jette comme on dit. N’ayez pas peur de l’ouvrir et de laisser respirer (une petite mise ne carafe peut-être même) Ce Chablis a en tout cas un sacré corps avec cette impression de  tanins (si si !). Quelle longueur en bouche complexe. Ce chablis haut de gamme pourrait très bien vieillir d’ici 10 ans. (40,75$) Si le cœur vous en dit, essayez le premier cru les Montmains pour son côté crayeux, mais plus discret.

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