Cinq vins blancs en quantités limitées
Et si on se laissait séduire par cinq blancs disponibles en petites quantités dans le réseau ? Des blancs de régions complètement différentes parfois avec des profils aux antipodes les uns des autres.
The Ned, Sauvignon blanc, 2018, Marlborough, Nouvelle-Zélande
Parlant d’antipodes, pourquoi pas essayer ce sauvignon néo-zélandais qui a mûri à Marlbourough entre les monts Delta et la rivière Waihopai ? Typique de ce pays avec ses notes végétales et d’agrumes biens mûrs. On croque dans le citron vert juteux qui réveille les papilles avec sa vive acidité. Notes tropicales en fin de bouche. Simple et efficace. (17$)
Beaujolais blanc, Grandes mises, Mommessin, 2017, France
Un joli retour en scène pour cette « grandes mises » en blanc. L’arrivée du chardonnay, version 2017 de la maison Mommessin garde son nez très floral et de fruits qui nous donnent envie de croquer dedans. Très bel équilibre entre le gras du chardonnay et son acidité. Pas de bois, juste de la cuve inox avec séjour sur les lies fines. Très élégant et en plus rare sur le marché. Seulement un peu plus de 4 000 bouteilles produites. (23,10$)
La Côte 39, Marcel Cabelier, Côtes du Jura, France
Voilà de quoi se changer les papilles avec cet assemblage de chardonnay et de savagnin du Jura. Il existe plusieurs vins du producteur Marcel Cabelier, à la SAQ, aussi bien en vins mousseux qu’en vins tranquilles. Et tous ont cette spécificité du Jura, cultivés dans le terroir à prédominance argilo-calcaire. La petite portion du savagnin, un cépage blanc affilié au pinot noir joue un rôle de second plan mais apporte sa puissance aromatique florale et d’amandes. Unique en son genre, ce vin constitue un belle entrée en matière pour se familiariser avec le Jura. (25$)
Cami Salié, Jurançon sec, 2016, Sud-Ouest, France
On pense souvent au Jurançon pour ses vins moelleux, un peu à la Sauternes. Pourtant, il s’en fait de très bons secs. Le domaine Cauhapé me vient notamment à l’esprit. Avec ses cépages de petit manseng et de gros manseng, on est clairement dans les fruits blancs à noyaux comme la pêche ainsi qu’à l’acidité croquante des agrumes. On y décèle même une impression de minéralité ravigotante. Un vin à part à savourer avec des fruits de mer. (26$)
Maison Champy, Pouilly-Fuissé, 2016, Bourgogne, France
Délicieux chardonnay bourguignon que celui-ci de la maison Champy. Dans l’appellation Pouilly-Fuissé, les vignerons de la maison ont réussi à faire un bon usage de la barrique sans marquer le vin de façon intempestive. C’est très beau, très fin et racé. Pommes, notes florales et soupçon d’épices. Du beau jus très « classe ». (37,25$)
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