Les 15 meilleurs vins du moment à moins de 15 dollars
Les feuilles tombent déjà, le temps se rafraîchit, le petit blues d’octobre montre le petit bout de son nez…Bref, il faut se rendre à l’évidence, l’automne est arrivé. Pour bien le vivre, voici les 15 meilleurs vins du moment à moins de 15 $. Et il y en a pour tous les goûts.
Cette nouvelle liste en surprendra peut-être plus d’un car le Portugal et l’Afrique du Sud y figurent en grande forme. Un signe des temps peut-être…*
*cliquez sur la bouteille pour connaître la disponibilité en succursales près de chez vous.
Les blancs
Adega de Penalva, 2017, Dao, Portugal
Le Portugal n’a pas son pareil pour nous offrir de bien jolis flacons à très bon prix, que ce soit en rouge ou en blanc. Ce vin blanc de l’appellation du Dao est des plus charmants avec ses notes florales et légers soupçons de muscat. C’est fruité, souple en bouche et son acidité est revigorante. Un blanc très polyvalent qui a un petit goût de « revenez-y en toute simplicité. Son frère en rouge est tout autant rassasiant. (11,95$)
Domaine du Tariquet, Sauvignon blanc, 2017, Sud-Ouest, France
Faut-il encore présenter le domaine du Tariquet, ce géant du Sud-Ouest de la France ? Avec toute sa gamme de blancs, il arrose généreusement le Québec de ses quilles. Ici, c’est le sauvignon blanc avec ses notes florales et son impression de croquer dans le fringant et fragrant raisin. Intense et toujours réussi. (13,70$)
The Wolftrap, 2017, Boekenhoutskloof, Afrique du Sud
Viognier, chenin blanc et grenache blanc sont à la une dans cette bouteille sud-africaine. On appréciait déjà le rouge et dernièrement la version rosée, mais le blanc de Wolftrap de la maison Boekenhoutskloof n’a rien à envier en qualité aux deux autres. De beaux arômes de mandarines et de nectarines doublés d’une légère amertume en fin de bouche. Très intéressant. Et essayez donc une autre cuvée de cette même maison appelée Vinologist un peu plus bas…(13,95$)
Genoli, Ijalba, 2017, Rioja Espagne
La preuve que dans la Rioja, on ne fait pas que du bon rouge, on y fait aussi de délicieux blancs. Conçu par la maison Ijalba, ce Genoli, à base de viura, est vinifié en cuves inox pour privilégier la fraîcheur du fruit. Pomme verte, agrumes, pêche blanche et notes florales sont au rendez-vous. Très frais en bouche avec une texture vive et légèrement onctueuse. Parfait pour l’apéro avec quelques tapas. (14,95$)
Les rouges
Clos Bagatelle, 2017, Saint-Chinian, France
Le vin d’entrée de gamme du Clos Bagatelle est un des premiers vins que j’ai acheté à la SAQ lors de mon arrivée au Québec, il y a une vingtaine d’années. Il s’agit d’un assemblage qui varie en proportion selon les années. Le 2017 est partagé entre la syrah, le mourvèdre, le grenache et le carignan. Une flexibilité qui donne des vins de caractère à prix modique.Toujours impeccable avec ses notes de fruits frais et de garrigue et sa petite pointe de réglisse. C’est toujours bon et très digeste. Et ce prix…(12,60$)
Vinologist, Syrah, 2016, Wine of Swartland, Afrique du Sud
J’ai du revérifier le prix pour m’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une erreur après l’avoir dégusté à l’aveugle. Cette syrah qui provient de l’Afrique du Sud est d’une générosité sans borne. C’est rempli de fruits mûrs (prune, cerise) avec des notes réglissées, d’eucalyptus et de fumée. C’est riche et surtout étonnement complexe pour un vin de ce prix-là. En plus, il y en a partout dans le réseau. Faites-en provision, vous aurez un chouette vin à sortir à toute occasion. (12,95$)
Curator, Badenhorst, 2017, Afrique du Sud
Ali Badenhorst est un sacré oiseau dans le paysage vinicole sud-africain. Un vigneron qui fait dans le bio et qui a fondé, le Swartland Independant, un regroupement de producteurs qui suivent les préceptes d’une charte de travail respectueuse de l’environnement. Il n’utilise que des levures indigènes, n’ajoute aucune acidité ni tanins et ne procède pas à désalcoolisation comme c’est le cas chez certains viticulteurs qui se battent contre les grosses chaleurs africaines. Un beau vin fougueux et d’une jolie buvabilité. (13$)
La Vieille Ferme, 2017, Ventoux, France
2017 a beau avoir été l’année la plus sèche depuis 30 ans dans le Ventoux, la quantité très réduite de raisin en raison des caprices climatiques nous laisse du vin de grand qualité. Cette Vieille ferme, propriété de la Famille Perrin, qui possède le prestigieux Château de Beaucastel est une fois de plus le vin de plaisir immédiat comme on l’aime. Beaucoup de fruit en bouche, une trame épicée, tout est en équilibre Carignan, cinsault, grenache et syrah en harmonie. Chouette ! (13$)
Terrasses de Mayline, Caves de Roquebrun, 2016, St-Chinian, France
Un autre vin de l’appellation Saint-Chinian qui demeure une valeur refuge quand on ne sait pas trop quoi acheter de bon la semaine demeure ces Terrasses de Mayline. C’est fruité, généreux, épicé avec une belle fraîcheur comme on la trouve dans les meilleures vignobles du Languedoc. Fruits juteux, poivre, olives noires, on en a vraiment pour son argent. Excellentes caves par ailleurs qui ont d’autres cuvées qui valent la peine d’être adoptées. Une caisse ? (13,60$)
Gloria Reserva, 2016, Douro, Portugal
De retour avec sa cuvée 2016, ce vin portugais continue de séduire les amateurs d’aubaines. Et pour convaincre, le vigneron Vicente Faria nous offre du fruit bien mûr, une rondeur épicée, une bonne fraîcheur en bouche et des tanins gentillets. Élevé en barriques, on a une impression de chocolat noir sur la fin. La preuve, si besoin était, que le Portugal continue d’étonner avec de bons vins à prix d’ami. (13,65$)
Tons, Duorum, Douro, 2016, Portugal
Présente autant dans les hauts de gamme que les vins d’entrée de gamme, Duorum est une marque née de l’union de deux grands vignerons, l’un de l’Alentejo, l’autre du Douro. Du fruit, du fruit en encore du fruit (rouges et noirs). Ce vin est plutôt corsé avec un petit coté épicé (6 mois en fûts). En bouche, il est souple avec des tanins fondus. C’est bien fait et en core moins cher que le millésime précédent. (13,70$)
Spier Wines, Shiraz, 2017, Western Cape, Afrique du Sud
Un shiraz qui sent bon le Nouveau Monde sans tous ses excès. Oui, c’est épicé, très mûr avec des notes de sucre brûlé sur le fin, mais c’est velouté en bouche avec une bonne texture qui ne vous laissera pas sur votre faim. Parlant de faim, j’irais d’ailleurs avec un steak aux épices de Montréal. Essayez le, vous ne serez pas déçus. Et cela fera changement du Vieux Monde. (13,60$)
Christophe Dornier, The pirate of Cocoa Hill, 2015, Afrique du Sud
Encore une fois direction l’Afrique du Sud dans le secteur de Stellenbosch Mountain pour découvrir cet étonnant assemblage de (prenez votre souffle) shiraz, merlot, tempranillo, cabernet franc, malbec, petit verdot et cabernet sauvignon. Sept cépages qui, combinés, donnent une belle matière avec un boisé bien dosé puisque l’élevage de 14 mois en barriques laisse des traces de moka et réglisse. Quant au fruité, on est dans le registre de la prune et de la cerise noire. Bon ! (13,95$)
Bichot, Coteaux bourguignons, 2016, Bourgogne, France
Un petit vin à base de gamay et de pinot noir sans prétention que l’on boira en bonne compagnie, légèrement rafraîchi. Ce vin bourguignon de la maison Bichot est né d’un élevage sur lies assez court afin de garder son caractère fruité. On croque dans la cerise, la groseille avec en prime des notes de réglisse. C’est gourmand et c’est bon pour bon nombre d’occasions. (14,95$)
Clancy’s, Peter Lehmann, 2017, Barossa, Australie
C’est lors de mes 9 années passées à Vancouver, ville friande en vins du Nouveau Monde, que j’ai découvert les vins de l’Australien Peter Lehmann. Une bonne entrée en matière pour goûter au travail de la maison demeure ce Clancy’s. Du shiraz, du cabernet et du merlot, tous issus de la vallée de Barossa sont vinifiés séparément, assemblés et mûris ensuite pendant 12 mois en fûts de chêne français et américains. Très polyvalent, ce vin ira tout aussi bien avec un bon plat de pâtes ou un ravigotant braisé automnal. (14,95$)