Si vous n’êtes pas du genre à vouloir aller à la SAQ une ou deux fois par semaine, pourquoi ne pas se confectionner une caisse de douze bouteilles qui vous permettront de faire face à toutes les occasions, week-end comme jour de semaine ? Voici 12 suggestions de vins pour tous les goûts.

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Château Ksara, Le Prieuré, 2016, Liban

À petits prix, le Liban offre de jolies cuvées pour satisfaire les amateurs de rouges épicés modernes. Cet assemblage de cabernet sauvignon, cinsault, mourvèdre et carignan est très mûr mais avec des notes un peu végétales. Pas de bois ici, juste de la cuve inox, ce qui peut surprendre de prime abord. Le résultat en vaut la chandelle et sera de bonne compagnie avec une assiette de cochonnailles ou un braisé de bœuf aux carottes et oignons. (15,35$)

 Sasyr, Rocca delle Maccie, 2015, Toscana, Italie

Sangiovese-syrah, d’où le nom SaSyr… Un mélange peu traditionnel mais qui parviendra à confondre certains sceptiques et surtout les amoureux de vin un peu plus rond, entendez par là moins sec. Arômes de cerise noire, typiques du sangiovese, de mûres et de note poivrées (syrah). Une sacrée souplesse en bouche, pas de tanins astringents. Des rondeurs de fruits mûrs oui, mais avec une certaine acidité quand même pour contrebalancer le tout. Charmeur oui, efficace aussi pour accompagner un rôti de palette ou un plat de pâtes sauce tomate. (15,80$)

Le rouge de François, Curieux Vino, 2018, Côtes du Rhône, France

Pour avoir déjà acheté ce vin en importation privée il y a quelques années sous le vocable de « Domaine de Chante-Pierre », je retrouve dans cette bouteille (désormais propulsée dans les rayons de la SAQ par le curieux Christian Bégin), ce qui fait le charme des Côtes-du-Rhône. Un très bon vin de « bistronomie » aux arômes de petits fruits rouges et d’épices. Bref, un bel assemblage de grenache, syrah et carignan savoureux à très bon prix. (16,55$)

M Lagrezette, Cahors, 2016, Sud-Ouest, France

Les Cahors demeurent une valeur refuge pour ceux qui aiment les vins qui ont du caractère et de bonnes épaules. Celui-ci a un nez élégant, avec des parfums de fruits rouges et de mûres, ainsi qu’un boisé bien intégré, grâce à 10 petits mois en barriques. Là encore, on est loin des malbecs argentins puisque le côté Vieux Monde est présent et c’est tant mieux comme ça. Bel équilibre dans l’ensemble. Tout le monde vous demandera de voir l’étiquette pour la prochaine visite à la SAQ. (17,35$)

Lello, Reserva, 2016, Douro, Portugal

Plutôt discrète cette bouteille tout en noir. Derrière cette étiquette austère se cache un vin portugais tout en buvabilité avec un taux d’alcool de 12,5% seulement (plutôt rare pour le torride Douro). Les cépages traditionnels de la vallée du Douro sont tous présents et génèrent des arômes de fruits très mûrs bien encadrés par le bois. Doté d’une belle fraîcheur et muni d’une bonne acidité, c’est un vin facile d’approche et polyvalent. (17,85$)

Casa Magrez de Uruguay, 2016, Uruguay

Le tannat, cépage emblématique de l’appellation Madiran dans le Sud-Ouest de la France s’est bien implanté en Uruguay. Bernard Magrez, propriétaire de 4 grands curs classés en Bordeaux a investi dans ce pays pour produire quelques cuvées dont celle-ci, un assemblage de tannat, merlot et cabernet franc. Si vous les aimez très mûrs, assez concentrés au nez boisé et aux arômes de café torréfié, vous serez servis avec ce vin solaire bien charpenté. (27,45$)

Le Grand Pompée, Jaboulet, 2016, Saint-Joseph, Vallée du Rhône, France

Je l’avoue, cette bouteille se vidait à une vitesse impressionante. Sa jolie buvabilité fut des plus agréables. C’est un 100% syrah riche et concentré avec des arômes de fruits rouges bien mûrs, des notes réglissées et d’épices douces typiques. Les tanins étaient soyeux et fins. Avec juste 9 mois de barriques, le vin reste pur et non trop marqué par le bois. Il se comportera aussi bien avec de la volaille qu’une bonne pièce de viande. Et son petit 13% d’alcool ajoute à l’élégance et la retenue de ce beau vin. À boire maintenant ou d’ici les 5 prochaines années. (32,75$)

Les Cordeliers, Prestige blanc brut, Bordeaux, France

Les amateurs de bulles ne devraient pas oublier les crémants, sorte de bon compromis pour ceux qui apprécient les méthodes champenoises. Et surtout, ils devraient se lancer à la découverte des crémants de Bordeaux. Car, oui dans le Bordelais, on fait de très bons mousseux qui sortent du lot. Pour découvrir la catégorie bordelaise des crémants, rien de tel que de se plonger le nez dans ces Cordeliers, 100% sémillon. C’est un mousseux dotée d’une belle vivacité, avec son effervescence crémeuse et ses jolies notes citronnées et ses arômes de fruits blancs. Parfait compagnon d’un apéritif gourmand, d’huîtres et de crustacés. Quantité limitée. (25$)

Josh, Chardonnay, Josh Cellars, Californie, États-Unis

Avec des raisins issus de vignoble des comtés de Mendocino et Monterey, ce chardonnay est un des classiques de la Californie avec sa générosité d’arômes de pommes, agrumes, de notes de vanille et d’épices. Plutôt riche en bouche et rondelet sur le palais. Un bon filet de poisson grillé ou à la poêle s’impose. Un vin réconfortant pour les amateurs de chardonnay gras et boisé. (18$)

Vignoble Dauny, Sancerre, Caillottes, 2018, Vallée de la Loire, France

On devrait toujours avoir un bon sauvignon blanc minéral, tranchant et bio de surcroît. Ça tombe bien, en voici un nouveau qui vient d’arriver chez nous. Ce très bon Sancerre es juteux, gourmand, plein d’agrumes, de notes florales et sa minéralité fait plaisir à boire. La finale est presque saline et vous fera saliver avec des huîtres et des fruits de mer. Un petit régal. (26,20$)

 

Château Laribotte, Sauternes, 2016, Bordeaux, France

On a toujours aussi besoin d’un vin liquoreux comme le Sauternes. Allez-y plongez et sortez le foie gras pour la belle occasion ou attendez pour le service des fromages bleus en fin de soirée, ça vaut la peine de se ré-acoquiner avec ce beau vin moelleux. Celui-ci a été vinifié en culture raisonnée à 40 km au sud de Bordeaux. Avec ses 94% de sémillon et un peu de sauvignon et de muscadelle issus de vignes de 60 ans, ce Laribotte a été élevé pendant deux ans en cuves de ciment et un an en barriques. Avec ses jolies rondeurs et son gras texturé en bouche, c’est un vin blanc généreux avec ses arômes de pêches blanches, d’abricot et de miel.  (46,50$)

Barros, Colheita, 1989, Douro, Portugal

Pour la fin de repas pour jaser entre amis, beaux-frères, rien de tel qu’un porto. Surtout avec de bons fromages. Même si elles ne représentent qu’un pour cent de la production totale de porto, les colheitas (récoltes en portugais) demeurent une variation de tawny intéressante car elles permettent d’offrir un vin d’un millésime particulier pour les dates de naissance par exemple. Donc si vous connaissez quelqu’un qui fête ses 40 ans, c’est une belle occasion. C’est puissant, plein de fruits confits, d’épices et notes grillées. Jolie délicatesse en fin de bouche. Une belle bouteille. (64,75$)