Cinq vins du Nouveau Monde
Qu’est-ce que le Nouveau monde dans le milieu du vin ? À peu près, tout ce qui ne fait pas partie de l’Europe en somme. Un monde vinicole donc plus jeune, souvent plus moderne et parfois plus fougueux. Du Canada à l’Uruguay en passant par le Chili, l’Argentine et la Nouvelle-Zélande, voici cinq jolies quilles bien représentatives de leur coin de pays respectif.
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White Cliff, Sauvignon blanc, Sacred Hill, 2017, Nouvelle-Zélande
Le cépage tellement identifié à la Nouvelle-Zélande demeure le sauvignon blanc. Parfois trop caricatural dans les cuvées les plus vendues sur notre marché, le sauvignon néo-zélandais sait parfois faire preuve de retenue tout en maintenant le plaisir de ce raisin. C’est le cas avec ce petit nouveau disponible chez nous depuis peu. Nous sommes clairement dans le registre des fruits tropicaux (fruits de la passion et pamplemousse). C’est très frais avec un soupçon de notes végétales. (14,95$)
Cono Sur, Chardonnay, 2017, Chili
On reconnaît les vins de Cono Sur à leur bicyclette sur l’étiquette. Plantées dans la vallée centrale du Chili, les vignes de cette maison sont pour la plupart cultivées en agriculture biologique. Ce chardonnay étonnement tonique et frais. Au nez comme en bouche, beaucoup de fruit (pomme, agrume, melon, ananas) dans le verre. Voilà un vin très polyvalent qui plaira à bien du monde. Et pour cause puisque c’est très bien fait. Un petit régal. BIO. (15,85$)
Don Pascual, Tannat, Réserve, 2017, Uruguay
Si l’Argentine s’est approprié le malbec comme cépage emblématique, en Uruguay, on a choisi le tannat, l’un des raisins chers aux Alain Brumont de ce monde dans le coin du Sud-Ouest de la France. Dans le Nouveau Monde, on met plus d’efforts pour le rendre épicé, charnu et disons-le, davantage encadré par le chêne. Plutôt riche en bouche, on le mariera avec une belle viande ou un savoureux ragoût. (16,70$)
Santa Julia, Mountain Blend, 2017, Mendoza, Argentine
La famille Zuccardi, bien établie dans la vallée de Mendoza, produit sous la bannière de Santa Julia des vins plaisants et typiques de leur terroir. Ici, on a décidé d’assembler le malbec avec du cabernet franc et le mariage fonctionne très bien. La fraîcheur épicée du cabernet ajoute ce petit côté végétal qui relève l’ensemble. Cerises, prunes et fruits confiturés au menu. Corsé et rassasiant. (18,35$)
Osoyoos Larose, Le grand vin, 2015, Vallée de l’Okanagan, Canada
Pour avoir vécu 9 ans en Colombie-Britannique, (mais ça, vous commencez à le savoir, non ?), j’ai eu l’occasion de déguster tous les millésimes depuis le début (sauf le premier, le 2001, si vous en avez, faites-moi signe). Depuis mon retour au Québec, je continue de suivre cette maison qui récemment à vu défiler quelques vignerons, chacun avec leur savoir-faire particulier. Ce millésime 2015, encore un jeunot dans sa catégorie ne déçoit pas avec son assemblage des 5 cépages bordelais. Avec son frais cabernet franc comme deuxième cépage en importance après le merlot, ce vin m’a semblé déjà très bon dès maintenant et bien sûr très prometteur d’ici quelques années. Une autre belle année pour le plus bordelais des vins britanno-colombiens. (46,35$)