Du rosé pour l’automne ?
Le soleil a depuis longtemps cessé de darder de ses rayons les terrasses désertées par les clients partis se réchauffer devant leur cheminée, histoire d’oublier cette grisaille automnale ponctuée de ses arbres dénudés. Mais, ce n’est pas une raison pour ne plus boire de rosé jusqu’au printemps prochain !
Carrelots des Amants, Les Vignerons du Bruhlois, 2017, France
Pour se rincer le gosier en toute simplicité, il y a ce Carrelot des Amants, concocté par les vignerons du Brulhois dans le Sud-Ouest de la France. Bien ancré sur le marché depuis 20 ans au Québec grâce à sa version en rouge, la maison fournit ici un rosé à base de merlot, malbec et cabernet franc qui sont vinifiés en toute retenue pour donner un vin frais, vif avec beaucoup de fruit en bouche. Parfait pour l’apéro et pour continuer avec quelques mets asiatiques pourquoi pas. Petit prix. (12,70$)
Le rosé, Chartier, 2017, Pic Saint-Loup, Languedoc, France
François Chartier, le sommelier moléculaire nous fournit sa cuvée version 2017, cultivée en biodynamie. C’est un rosé très sec à base de cinsault, grenache et syrah qui ne manque pas de structure. Il a la délicatesse veloutée des provençaux mais aussi la petite poigne que l’on apprécie du Languedoc. Bien fait et polyvalent pour un repas tout en fraîcheur. (20$)
Adorada, Eau de California, Rosée, 2017, États-Unis
L’intention est évidente. Le marketing de cette bouteille veut que vous le compariez à une bouteille de parfum. Jusqu’à son bouchon de cire qui orne le flacon, tout y est pour vous convaincre que ce vin est fragrant, frais et délicat comme la rose. Autant vous le dire tout de suite, ce rosé californien racole un peu sur les bords avec sa petite sucrosité résiduelle. Mais pour l’avoir bu en compagnie d’un pad thai bien relevé, il m’a semblé très agréable. Un bon plat indien devrait tout aussi bien faire l’affaire. Le mariage de l’épice du mets et le côté charmeur de ce rosé fonctionne. Grenache, syrah et pinot noir. (19,55$)