Et si on préparait la terrasse pour le rosé ?
C’est le temps d’ouvrir un rosé ! Si, si ! Bien que la majorité n’en boive pas toute l’année, le vin rosé est pourtant un compagnon festif qui mérite sa place sur toutes les tables, peu importe la saison. Et, après tout, juste le fait d’en boire, nous fait penser à l’été sur les terrasses. Alors, déblayez la vôtre et festoyez avec ces quatre rosés printaniers, plus…une surprise.
Listel, Sable de Camargue, Grain de gris, 2017, France
Ce rosé n’est pas probablement pas un des plus connus sur la planète pour rien. Avec sa couleur saumonée très légère, cet assemblage de grenache, cinsault, merlot et cabernet, fait encore une fois mouche dans cette gamme de prix dérisoire. On croque dans le fruit frais dans ce vin si facile à boire quand il est bien froid. Idéal pour l’apéro et quelques grignotines. (11,35$)
Champs de Florence, Domaine du
Ridge, 2017, Québec, Canada
Non, les vins du Québec ne sont pas tous sucrés et boisés pour masquer les défauts. La preuve avec ce rosé bien sec tout en fraîcheur. Un vin 100% seyval noir axé sur les fruits à noyaux (pêche jaune, nectarine) et ananas. Paraît-il que c’est le rosé québécois le plus vendu à la SAQ. À ce prix-là, pourquoi s’en priver ? Vendu même dans les épiceries. (14,55$)
Mirabeau en Provence, Côtes de Provence, 2017, France
En voilà qui se boit à grandes lampées sans complexe. Fraises, framboise, groseilles rouges (« gadelles »), c’est un festival de fruits rouges en bouche. J’en aurais bien bu pendant le repas, mais la bouteille s’est vidée tellement vite. En tout cas, la matière était là pour accompagner des plats thaïlandais, des crevettes grillées et même des ailes de poulet sur le barbecue. Gros avantage, il est vendu exclusivement en SAQ Dépôt à 19$, donc enlevez 15% du prix et vous arrivez à 16,15$ ! Bonne aubaine. (16,15$)
La Gordonne, Font Freye, 2017, Côtes de Provence, France
La maison champenoise Pommery ne fait pas que du champagne, elle a aussi des vignobles en Camargue, au Portugal et en Provence. La Gordonne est un Côtes de Provence élaboré avec du grenache, du cinsault et de la syrah et le résultat est tout à fait conforme à l’appellation. Pas d’année de récolte sur la bouteille car la maison se laisse la possibilité d’intégrer des vins de réserve dans les assemblages, histoire de garantir la constance de qualité. Frais, fruits rouges, et chair de pamplemousse rose au nez. Bien sec et très charmant en bouche. Suffisamment vineux, il pourra se boire tout en dégustant des viandes blanches grillées. (16,60$)
Sofia, Francis Ford Coppola, Brut, Californie, États-Unis
Et si on buvait du rosé avec des bulles ? Francis Ford Coppola est avant tout un réalisateur de films légendaires passés à l’histoire. La trilogie du Parrain, Apocalypse Now, Dracula, autant de chefs d’oeuvre qui ont laissé des traces indélébiles dans nos mémoires. Investi depuis de nombreuses années dans la production vinicole, il nous livre ici son mousseux rosé baptisé du nom de sa fille, Sofia, elle aussi réalisatrice (The virgin suicides, Lost in translation). Un mousseux californien haute couture au nez de grenade, de fraise et d’épices douces. Je sais, ce n’est pas donné mais quelle classe que cet assemblage de pinot noir (80%) et de chardonnay. Il pourrait faire la barbe à quelques champagnes rosés qui coûtent une vingtaine de dollars de plus. Il ne restera pas longtemps sur les tablettes… (32,75$)