Les trois vins de la semaine
Il me semble que pour se donner un peu de cœur au ventre en plein milieu de cet hiver qui joue au yo-yo avec nos émotions, on aurait bien besoin de bons vins rouges réconfortants. Ça tombe bien en voici trois…
Beau Bonhomme, 2016, Jumilla DO, Espagne
C’est le grand retour du Beau bonhomme (ex Bo Bonhomme) de la Montréalaise Nathalie Bonhomme qui coule toujours des jours heureux en Espagne. Un bon rouge plein de chaleur espagnole et rempli de fruits noirs et d’épices avec un petit côté rondelet en bouche. Bref, un vrai vin « plaisir » sans complexe ni prétention. Ce vin bio 100 % monastrell (mourvèdre) est maintenant disponible dans 400 succursales de la SAQ. Petit prix très appréciable (13,70$). Avis aux amateurs, la Montréalaise commercialise aussi sous son nom, une bonne huile d’olive produite dans la magnifique Andalousie. Pour en connaître les points de vente, c’est ici.
Kilikanoon, Mulga GSM, 2016, Clare Valley, Australie
Quand on pense vin australien, on pense encore parfois à une certaine lourdeur capiteuse de vins sur-extraits avec une concentration de fruits pas toujours très digeste. Celui-ci m’a vraiment surpris par sa grande buvabilité. C’est un assemblage de grenache, syrah et mourvèdre qui laisse la part belle à la cerise noire et à la prune avec une facette épicée des plus agréables. Vraiment souple à boire et très plaisant. On en redemande des australiens de cet acabit. (19$)
Nostre Païs, Rouge, 2014, Costières de Nîmes, France
Du bon grenache rehaussé de carignan,de syrah et de mourvèdre, le tout bien élevé en cuves de béton et en barriques de chêne. Ça sent bon la cerise noire, le poivre et le chocolat amer. Un vin solide, ferme et parfait pour le carré d’agneau au romarin avec une cassolette de champignons. Un petit séjour en carafe ne fera pas de mal à ce vin bio qui a bien du caractère. (23,95$)