Nathalie Bonhomme, la vigneronne montréalaise, reine des vins espagnols
C’est une véritable dynamo, elle est volubile quand elle parle de vin et puis surtout, elle arbore toujours son sourire communicatif. L’enthousiaste Montréalaise Nathalie Bonhomme est une grande voyageuse et surtout une formidable ambassadrice du vin espagnol. Et pas seulement les siens, qu’elle produit depuis maintenant depuis plus de 7 ans.
C’est en effet en 2007, après avoir roulé sa bosse de longues années dans le monde de la distribution, qu’elle a décidé d’enfin laisser s’exprimer la vigneronne en elle. En partenariat avec Rafael Cambra de la région de Valencia, elle a produit un assemblage de 50% de monastrell et 50% de cabernet sauvignon, simplement appelé « el Bonhomme ». Peu après, elle s’est alors associée avec la célèbre maison de Jumilla, Bodegas Juan Gil, afin de mettre au point « el petit Bonhomme », un vin composé de monastrell, de garnacha et de syrah, et qui est très populaire dans l’ouest canadien.
La femme aux 100 étiquettes
Vigneronne, consultante, directrice des exportations, Nathalie Bonhomme est tout celà à la fois. Celle qui dit ne pas se prendre au sérieux est pourtant une efficace femme d’affaires qui vit son rêve dans le domaine vinicole espagnole depuis 25 ans. Même si les débuts furent laborieux. « Il y a 25 ans en Espagne, raconte-t-elle, j’étais la Canadienne, celle qui ne parlait pas un mot d’espagnol et puis qui souriait et qui riait ». Aujourd’hui, elle a sur le marché pas moins de 100 vins différents, les siens bien sûr, mais aussi tous les autres qu’elles distribue et gère à titre de consultante pour certaines maisons qui oeuvrent dans différentes appellations et régions espagnoles. Au Canada, ses vins sont aussi populaires au Québec que dans l’ouest canadien. Au Manitoba, son « petit » rouge est d’ailleurs l’un des plus vendus. (http://www.lesvinsbonhomme.com/)
Au sein de son « portefeuille » de vins dont elle gère l’exportation à travers le monde, on peut trouver le « Dominio de Pingus », le vin culte très recherché et qui se vend à plus de 400 dollars la bouteille. Le domaine est situé dans la province de Valladolid.
Bientôt du « Bonhomme » canadien ?
Ambassadrice du vin canadien, elle a déjà importé du vin de glace en Europe ainsi que des cidres, notamment, « La face cachée de la pomme ». Celle qui déplore que le vin canadien ne soit pas plus présent sur les tablettes européennes, ne dirait peut-être pas non, à se lancer dans une nouvelle aventure vinicole en Colombie-Britannique.
Y’aura-t-il de la place dans la vallée de l’Okanagan, maintenant peuplée de 250 domaines vinicoles ? À suivre…
Nathalie Bonhomme est une vraie passionnée du vin, attachante et joviale. À découvrir en entrevue lors de son passage à Vancouver ici :
viendra-t elle a montresl madame Bonhomme
j aimerais m initier et suivre une conference