Quand apéro rime avec Toronto

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Au Québec et ailleurs, la grande mode de la mixologie (création des cocktails) continue de battre son plein. Les mixologues (barman et barmaid) semblent être devenus les nouvelles célébrités du jour, détrônant ainsi les chefs d’hier. Il suffit de voir les ventes de spiritueux, entre autres québécois, à la SAQ pour s’apercevoir que la tendance ne fléchit pas.

À ce propos, gros succès assez récent, l’Apérol, un concurrent direct du Campari est sur toutes les lèvres et dans le gosier de ceux qui fréquentent les bars et piscines. « Quoi, tu ne bois pas de l’Apérol ? Tu n’es même pas un has been, tu es juste un neverwas, hashtag la honte. » Je schématise, mais c’est à peu près cela. Trêve de bavardages intempestifs, et si on essayait un amer italien aux origines torontoises ?

, Quand apéro rime avec TorontoCapo Capo, Aperitivo rosso, Trentino, Italie

Cet apéritif est le résultat d’une collaboration entre une famille de Toronto et le savoir faire d’un herboriste du Trentin en Italie. Mis au point avec l’aide d’un « mixologue » de la ville reine, il aura fallu un an avant d’arriver au résultat final de Capo Capo. Plus doux qu’un Campari avec plus d’amertume et de définition qu’un Apérol, ce Capo Capo est évidemment le meilleur ami du prosecco, cava et autres sodas parfumés. Ça fleure bon la rhubarbe, la gentiane, l’orange amère et l’absinthe. Un jus de pamplemousse, quelques bulles et le tour est joué pour créer un mimosa nouvelle génération. (24,95$)