Trois pinots noirs à savourer
Souvent délicat dans le vignoble et parfois difficile à vinifier, le pinot noir est un cépage capricieux. À la merci des climats, il demande beaucoup de maîtrise et de la bravoure de la part du vigneron. Trois exemples à essayer.
Joie de Vigne, Marchand Tawse, 2018, Bourgogne, France
Vous connaissez peut-être Pascal Marchand, ce Québécois qui s’est installé dans le vignoble bourguignon à Nuits-Saint-Georges. Il y produit d’ailleurs de magnifiques quilles. Histoire de se familiariser à bon prix avec son travail, plongez sur cette Joie de vigne car elle devrait trouver bien des adeptes. C’est frais, c’est gouleyant, le fruit brille sans artifice et ça se boit avec énormément de plaisir. Une caisse ? Allez, soyons fous ! (23,40$)
Les Ursulines, Jean-Claude Boisset, 2018, Bourgogne, France
De retour chez nous, ces Ursulines de Boisset issues d’une récolte abondante ne décevront pas les amateurs de cette maison bourguignonne de qualité. Avec un fruité qui tend plus vers le noir que sur le rouge, ce pinot noir est doté d’une jolie trame boisée et épicée. Un chouette vin polyvalent que l’on peut garder facilement 2-3 ans en cave. (22,65$)
Francis Coppola, Pinot noir, 2018, Oregon, États-Unis
On connaît le cinéaste du Parrain pour ses bouteilles californiennes, mais il s’est aussi aventuré en Oregon pour y produire des vins forcément plus frais avec de l’acidité qui souvent manque dans le Golden State. Framboise, mûre sauvages au nez et bien sûr, la version américaine du pinot noir… passablement boisé. Notes torréfiées et grillées sur la finale. Résolument plus Nouveau Monde. (28,85$)