Trois rosés de Provence pour s’évader
Quand on pense rosé, on a tous dans la tête ces images indélébiles de garrigue, de cigales, de chaleur venteuse et de joie de vivre de la Provence. Cette région a su imposer le respect avec ses rosés à la couleur si pâle, si recherchée mais aux saveurs inimitables.
Chaque année, ce sont 176 millions de bouteilles de vins qui sont produites par 623 domaines provençaux qui cultivent la vigne sur plus de 26 000 hectares. Du total des vins produits, ce sont pas moins de 89 % qui sont vinifiés en rosé. La Provence est la 1ère région de France en production de vin rosé : 156 millions de bouteilles en appellation d’origine contrôlée (en 2016), soit 42% de la production nationale et 6% des vins rosés du monde ! Les plus friands des vins rosés provençaux sont sans conteste les Américains, suivis de très loin par le Royaume-Uni et la Belgique.Si les rosés provençaux ont pour la plupart la même robe pâle à la couleur de pelure d’oignon, la consistance et les arômes varient toutefois en fonction du terroir et de la vinification. Démonstration en trois bouteilles…
Domaine Houchart, 2018, Côtes de Provence, France
Pour ceux qui veulent boire un rosé provençal qui s’accommode avec la bonne bouffe, celui du Domaine Houchart est tout indiqué. Je l’ai trouvé particulièrement bien nourri dans ce millésime. Du fruit, de la minéralité et cette finale quand même bien soutenue pourrait bien en faire l’un des rosés de cet été. Rien à redire, c’est très bien foutu comme on dit.(19,05$)
Les Béatines, Coteaux d’Aix en Provence, Rosé, 2018, France
L’un des rosés les plus intéressants de cette année et malheureusement en quantité limitée. Produit par le Domaine les Béates, cet assemblage de grenache, syrah et cinsault est délectable. C’est fin avec ses petits fruits rouges des bois et son nez floral. C’est rond en bouche et ça fait saliver. Vous allez adorer. BIO. (21,55$)
Léoube, Love By Léoube, 2018, Côtes de Provence, France
Parmi les nouveaux rosés plus « haut de gamme », saluons ce Love qui est composé à parts égales de grenache et de cinsault. De la pêche, des agrumes et même des fruits rouges, ce rosé fait dans la subtilité aérienne. Morue, thon grillé et pizzas seront à la fête avec ce joli rosé distingué, tant qu’il en reste dans les succursales du monopole. C’est à dire pas beaucoup. BIO. (27,15$)
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