Une belle liste d’achats pour les fêtes
Les fêtes approchent et vous ne savez pas quoi trop acheter comme vins? Pas de panique, on vous a déniché de jolies pépites pour fêter comme il se doit.
Pour s’ouvrir l’appétit…
Domaine Paul Mas, Le Berceau, Brut, 2017, Languedoc, France
Pour commencer tout en fraîcheur et en petits fruits, il y a ce mousseux rosé délicat à base de grenache, cinsault et syrah. C’est un bon petit rosé effervescent qui accompagnera à merveille les petites bouchées salées. Des bulles fines en bouche qui caressent le palais et un fruité net et vif. À ce prix-là, on achète une caisse car il plaira à tout le monde. (14,60$)
Bellavista, Alma Grande Cuvée, Brut, Franciacorta, Italie
Si vous ne connaissez pas les mousseux de l’appellation italienne Franciacorta, voici un très bon exemple pour démontrer qu’ils n’ont rien à envier aux champagnes. Produite dans le nord de l’Italie en Lombardie, cette bouteille de Bellavista est composée de 77% de chardonnay, 22% de pinot noir et une pointe de pinot blanc. Ce qui frappe ce sont ces fines bulles vivaces d’abord et puis cette impression de minéralité ensuite au nez. Le fruité est mûr et les notes de brioche sucrée sont des plus agréables. Un très bon mousseux qui vaut son prix. Seulement 5 grammes de sucre résiduel. (40,25$)
Champagne Bourdaire Gallois, BSA, Brut, France
Pour avoir récemment rencontré David Bourdaire, le co-propriétaire de ce domaine champenois, on ne peut que succomber aux charmes de ses champagnes. L’homme est un passionné, un véritable artisan et un vigneron attachant qui connaît son affaire. Son champagne est de très belle facture. Vous voulez un truc ? Versez-en un peu sur une huître, vous allez succomber, c’est magique ! Le fruité est croquant, les notes florales distinguées, l’acidité vibrante, la finale minérale et vous savez quoi ? On en redemande. De quoi célébrer la vie tant qu’il y en a (des bouteilles, je veux dire). (49,75$)
Les blancs en entrée
L’Aurore en Gascogne, Bernard Magrez, 2017, Côtes de Gascogne, France
Pour avoir un blanc plutôt qui va souligner vos plats de fruits de mer ou la qualité de vos jolies salades en entrée, il y a ce vin du sud-ouest de la France qui claque sous la langue avec sa belle vivacité. Cet assemblage de colombard et de sauvignon blanc est un vin facile à boire et gorgé de fruits exotiques et d’agrumes. Très « pamplemousse » et savoureux. (17$)
Marques de Casa Concha, Chardonnay, 2017, Vallée de Limari, Chili
Une des plus belles surprises de cette année que ce chardonnay chilien d’Une grande classe pour ce prix. On est loin géographiquement de la Bourgogne, mais on est assez proche olfactivement. C’est super élégant, minéral avec une finale un tantinet boisée. Vraiment, une belle fraîcheur à essayer sans faute. (20,50$)
Weingut Von Hövel, Riesling, Feinherb, 2016, Sarr, Allemagne
Un riesling allemand devrait toujours faire partie des soupers de fête car ils sont aériens et faible en alcool (10,5% pour celui-ci). Avec sa belle robe dorée, on voit que le vigneron a laissé les raisins macérer avec leur peau pour lui donner corps et couleurs. Juste du fruit, pas de bois et une finale minérale presque saline. Parfait pour les plats en crème.(25,10$)
Les rouges pour la suite
Mazzei, Ser Lapo, 2016, Chianti Classico, Riserva, Toscane, Italie
Avec sa feuille de type parchemin et son petit sceau rouge qui enrobe la bouteille, ce vin est reconnaissable entre tous. Mais on l’aime surtout pour son raffinement. Un très bon chianti classico riserva à la charpente bien bâtie, plein de fruits rouges intenses et de notes de cuir et muni d’une fraîcheur indéniable. On achète les yeux fermés. Très bon avec les pièces de viandes rouges, les ragoûts et jusqu’aux fromages à pâte dure de fin de repas. (22,95$)
Ijalba, Reserva, Ijalba, 2015, Rioja, Espagne
Un classique de la Rioja qui revient dans un millésime joufflu aux arômes intenses de fruits compotés, de poivre noir et de notes grillées (2 ans en fûts de chêne). Un vin qui a de la mâche en bouche et qui termine avec une bonne persistence en bouche aux accents de chocolat amer. Rien à redire, toujours aussi efficace et parfait pour les plats mijotés et le gibier. (21,75$)
Gran Lurton, Piedra Negra, Cabernet sauvignon, 2015, Argentine
De retour dans nos rayons et en grande forme en plus, ce cabernet argentin produit par la puissante maison Lurton dans la vallée sud de Mendoza (vallée d’Uco) mérite absolument une place de choix dans votre menu des fêtes. On pourrait le confondre avec un bordeaux musclé car il ne souffre pas des clichés du Nouveau Monde (surboisé et bombe de fruits confiturés). On est dans le puissant certes mais avec cette belle élégance qui fait plaisir. Encore une fois en quantité limitée, donc vous savez ce qu’il vous reste à faire. (24,30$)
Château des Laurets, 2015, Puisseguin Saint-Émilion, Bordeaux, France
Faut-il encore présenter le millésime 2015 comme généreux, riche et bâti pour durer à Bordeaux ? Cette appellation satellite de Saint-Émilion est un bon exemple de bordeaux raffiné avec du corps et du caractère. Vous me direz, il appartient à la famille Rothschild qui possède aussi le fameux Mouton en grand cru classé et cela se goûte. J’ai trouvé ce vin déjà très approchable et délicieux. Un compagnon pour la table qui ira aussi bien avec la volaille qu’avec le veau et le bœuf. À bon prix. (27,95$)
Tinto Pesquera, Reserva 2012, Ribera del Duero, Espagne
Avec ses 7 ans derrière le goulot, ce vin corsé espagnol est des plus approchables dès maintenant. Il dégage déjà des arômes secondaires gourmands, symbole d’une belle évolution. Un 100 % tempranillo plein de prunes confites, d’épices douces, de cuir et d’effluves de cèdre. Acidité moyenne mais néanmoins juteuse. Belle bouteille à déguster avec un plat de gibier ou d’agneau. Un dollar moins cher que l’an passé. (44,25$)
Pour terminer de belle façon
Smith Woodhouse, Late Bottled Vintage, 2008, Douro, Portugal
Pour les desserts au chocolat ou les fromages à pâte persillée ou à pâte dure comme un bon vieux cheddar, rien de tel qu’un porto LBV. Produit avec les meilleurs vins de l’année 2008, il est ensuite mis en barriques de chêne pendant 4 ans avant d’être embouteillé et finalement commercialisé après un autre 4 ans. Vous avez ici rendez-vous avec un festival voluptueux de fruits mûrs et de poivre. La grande classe d’une excellente maison. (37$)
Poire Williams, Arthur Metz, France
Quand je pense à la poire Williams, je vois encore du temps de mon enfance à la fameuse bouteille dans laquelle on retrouve une poire entière. M’étant toujours demandé comment ils avaient réussi à la rentrer à l’intérieur, je n’ai, depuis très longtemps, plus aucun doute là-dessus. Il reste que aujourd’hui, prendre une poire en digestif a quelque chose d’intemporel. C’est toujours frais et généreux comme eau-de-vie. Et celle-ci ne fait pas exception. Servir frais. (38,25$)