Une carte de 15 très bons vins pour les fêtes
C’est bien connu, il vaut mieux s’y prendre tôt afin de ne pas tomber dans la cohue de dernière minute pour faire ses emplettes pour les fêtes de fin d’année. Aussi chamboulées soient-elle, les festivités seront malgré tout le temps de prendre du recul et de se récompenser en famille après cette année hors norme. Voici une carte de 15 suggestions pour célébrer.
Les blancs
Cami Salié, Lionel Osmin, Jurançon sec, 2018, France
En ces temps glaciaux, fonçons vers le sud de la France pour y découvrir ce Jurançon vinifié en sec. On croque dans le fruit du petit et gros manseng et ça éclate sur le palais comme une féérie d’agrumes et fruits blancs à noyaux. Une sensation de plénitude en bouche et une belle finale teintée de notes boisées et d’épices douces. (25,80$)
Jean-Claude Boisset, Aligoté, 2018, Bourgogne, France
Fini l’aligoté qu’on alourdissait de crème de cassis pour en faire un kir. Celui-ci se boit tout seul comme un grand. Il pourrait presque passer pour un chardonnay sérieux. Maintenant étiqueté bio, ce savoureux blanc ne manque pas d’énergie dans le verre. Du beau jus pour accompagner vos plats de poisson. BIO. (26,70$)
Mâcon, La Roche-Vineuse, 2018, Bourgogne, France
J’adore le nom de cette appellation bourguignonne, La Roche-Vineuse. Ce chardonnay s’exprime par des arômes craquants de mangue et d’abricot avec un côté très floral qui se faufile dans le verre pour apporter légèreté à la texture généreuse du vin. Parfait pour les terrines, pâtés, tartare de saumon ou salade avec fromage de chèvre. (19,95$)
La Chablisienne, Premier Cru, Grande Cuvée, 2018, Bourgogne, France
Un Chablis, c’est toujours incontournable, peu importe les occasions. Celui-ci est un premier cru, donc forcément, c’est plus dispendieux, mais cela vaut la peine de gâter ses papilles de temps en temps. C’est pur, net et précis. Le châssis minéral de l’appellation prend la place qui lui revient dans ce plaisir coupable chablisien. Très fin. (31,50$)
Château Fuissé, Tête de cuvée, 2018, Puilly-Fuissé, Bourgogne, France
Propriété familiale depuis 1862, ce domaine s’est imposé petit à petit comme la référence du cru Pouilly-Fuissé. Avec ses notes vivifiantes de citron et de pamplemousse, ce chardonnay vous séduit ensuite par son nez un peu beurré et grillé. Avec sa pointe minérale, cette « Tête de Cuvée » est un très joli vin puissant bon à boire dès maintenant pour les amateurs du genre ou à mettre en cave pour quelques années. (39,50$)
Gary Farrell, Chardonnay, 2017, Russian River, Californie, États-Unis
Pour un chardonnay à la Bourguignonne, ce vin remplit toutes les coches. Avec un nez de citron mûr, de fleurs blanches et des notes beurrées et grillées, on pourrait se croire dans Montrachet. Pas étonnant quand on sait qu’une des levures utilisée est justement de ce cru. L’acidité est gourmande, la fraîcheur est fruitée et les notes boisées enrobent le tout de belle façon. Du beau travail. Bon dès maintenant, mais encore meilleur l’an prochain. (53,25$)
Les rouges
Château Haute-Nauve, 2015, St-Émilion Grand cru, Bordeaux, France
Dans un millésime joufflu, Haute Nauve offre un St-Émilion très digeste à seulement 12,5% d’alcool, une rareté ces temps-ci. Très classique dans sa facture, avec des vignes de merlot, cabernet franc et cabernet sauvignon issues d’une parcelle de 40 ans, ce bon rouge est plutôt polyvalent pour un bon souper de Noël. (31,50$)
Valley of the Moon, Cuvée la Luna, Sonoma County, 2014, Californie, États-Unis
Ce vin californien destiné au marché québécois est plutôt charmeur. Avec son côté bombe de fruits à la zinfandel, La Luna est aussi ragaillardie par l’apport de sangiovese et du barbera. Beaucoup de fruits noirs, dont du cassis, des tanins fondus et 18 mois de mûrissement en barrique de chêne qui en font un vin rondelet, mais nullement racoleur. (27,40$)
Luigi Bosca, Grand Pinot noir, La Consulta, 2017, Mendoza, Argentine
Direction l’Argentine pour goûter une part de ce renouveau argentin qui nous fait de bien belles choses avec du caractère. Plantées à 1170 mètres au-dessus du niveau de la mer, ces vignes de pinot noir profitent de conditions idéales pour développer complexité et « buvabilité ». Huit mois de barriques pour préserver le fruité rouge gouleyant. Ne vous fiez pas aux 14,4% d’alcool, on ne goûte pas de lourdeur. (25,95$)
Vietti, Barbera d’Asti, Trevigne, 2018, Piémont, Italie
Décidément les vins italiens semblent tellement faire partie des festivités grâce à leur diversité et propension à s’assembler si bien avec la gastronomie. Ce barbera, un cépage aux tanins discrets et à la vive acidité, a mûri en cuves inox et en barriques pendant un an. C’est bourré de cerise rouge mûre avec un léger boisé pour tempérer l’acidité. Belle complexité avec de bonnes bouchées pour commencer et poursuivre sur un bon ragoût ou des légumes grillés. (32,75$)
Tenuta Luce, La Vite, 2017, Toscane, Italie
Un super toscan fait toujours bonne figure à table car ils sont en général très généreux et charmeur. Ce Lucente, résultat d’un assemblage de merlot et de sangiovese, va séduire la tablée par son fruité très mûr presque confituré, ses notes grillées et sa rondeur en bouche. Un vin qui tiendra la route jusqu’au plat de fromages à pâte dure. (32,10$)
Probus, Clos Triguedina, Grand vin de Cahors, 2012, France
Un excellent exemple de vin de Cahors que cette cuvée haut de gamme de Jean-Luc Baldès. C’est généreux, sauvageon, bourré de fruits noirs et doté d’une belle trame boisée. Un bon vin corsé et raffiné à la fois, comme tout bon malbec français. Aussi bien sur du gibier et sur les viandes que sur les bons fromages à pâte dure. (44$)
Château Trianon, 2015, Saint-Émilion Grand cru, Bordeaux, France
Alerte beau vin ! Un de mes St-Émilion préféré et qui n’a pas besoin de si longues années pour exprimer déjà maintenant cette finesse. 80% merlot, 10% cabernet-franc, 5% cabernet-sauvignon et 5% carmenère. C’est un vin appétissant, très suave aux accents typiques de l’appellation de cassis, de prunes et de boite à cigares. Les tanins sont très soyeux et déjà cette belle longueur qui ne fera que s’accentuer au fil des années. Miam! (58,25$)
Imperial, CVNE, Gran Reserva, 2012, Rioja, Espagne
Si vous aimez les vins de l’appellation Rioja, vous allez raffoler ce celui-ci. Avec ses notes évoluées balsamiques, ses arômes de fruits sauvages mûrs et d’épices douces, ce beau vin a de beaux tanins fondus et une bouche charmeuse. Délicieux du plat principal jusqu’aux fromages de la soirée. (56,25$)
Prunotto, Barolo 2016, Piémont, Italie
Pour les amateurs de vins solides et bâtis pour durer, mais impatients de ne plus résister peuvent se plonger le nez dans le bouquet de ce barolo 2016. Plein de fruits rouges, de senteurs de pétales de rose et bien sûr ces épices, résultat de 18 mois en barriques. Les tanins sont plutôt charmeurs. Du gibier, des champignons et le tour est joué. (50$)
Merci beaucoup et joyeuses fêtes a vous et votre famille