10 vins rosés à ne pas manquer !
Dépoussiérez le barbecue, sortez les chaises et les tables de patio, le soleil est presque au rendez-vous sur les terrasses. C’est donc le temps de se plonger dans les « p’tits » rosés qui sentent bon l’été. Voici 10 bouteilles qui ne vous décevront pas. En plus, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Suivez le guide…
Par Frédéric Arnould (lefred@toutsurlevin.ca)
Comment fait-on du rosé déjà ? Non, on ne prend pas une bouteille de rouge et une de blanc pour les mélanger dans une carafe. Les plupart des vins rosés sont produits à base de cépages rouges et c’est la durée du temps de macération de la peau du raisin avec le moût (le jus pressé) qui donnera au vin cette teinte rosée, de couleur saumon, de rose, de pelure d’oignon ou de coucher de soleil. Cette macération peut être aussi courte que deux heures. Pour rappel, je vous invite à lire ou relire cet article sur les vins rosés afin d’en connaître les différentes techniques de production. Oubliez donc le zinfandel de Gallo et autres jus de raisins ultra sucrés qui vous feront faire du gras sur la chaise longue…Cliquez sur le prix pour avoir le code SAQ…
Listel, Sable de Camargue, Grain de gris, 2015
Commençons en toute simplicité avec la jolie robe saumonée de ce rosé de l’appellation Sable de Camargue, d’où l’on imagine les chevaux blancs galopant, au gré des clapotis de leurs sabots dans l’eau. Un vin tout en fraîcheur aux arômes d’agrumes. C’est franc et délicat, c’est équilibré et cela se boit comme du petit lait. Un bel assemblage de grenache, de cinsault, de merlot et de cabernet. À prix d’ami. (13,10$)
Le Pive Gris, IGP Sable de Camargue, Vignobles JeanJean, 2015
Restons dans la même appellation avec un classique qui année après année, fait toujours plaisir à retrouver. Du grenache gris, du grenache noir et du merlot à parts égales, surmontés d’un 10 pour cent de cabernet franc donnent un rosé aux arômes de fruits rouge (fraise surtout) et d’agrumes avec des accents acidulés. Un autre coup de maître des vignobles Jeanjean. (16,45$)
Fumées blanches, Gris de sauvignon, François Lurton, 2015
Ne sursautez pas à la vue du prix…il s’agit ici d’une bouteille d’un litre et demi. Avec l’indice de grande « buvabilité » de ce rosé, pourquoi ouvrir une deuxième « petite » bouteille alors que ce magnum fera l’affaire, surtout entre amis. Cet assemblage de sauvignon gris (à mi chemin entre le blanc et le rouge) et de sauvignon blanc fleure bon les groseilles rouges et le pamplemousse. C’est frais, pas compliqué et on redemande quand vient poindre le soleil sur les terrasses. (28,90$)
Château Grand Escalion, Costières de Nîmes, Gabriel-Meffre, 2015
Avec les Coteaux d’Aix en Provence, les Costières de Nîmes sont parmi les grandes appellations populaires du monde du rosé. En voici un bon exemple avec un assemblage à 60% de grenache et 40% de syrah. La robe de ce rosé aux reflets saumon est d’une belle limpidité. Au nez, quelques arômes floraux mais surtout ces petits fruits rouges qui sautillent dans le verre. Ce vin est léger et la finale en bouche est très satisfaisante (17,85$)
Château de Nages, Vieilles vignes, Costières de Nîmes, Michel Gassier, 2015
Restons dans les costières avec un producteur qui nous donne toujours du beau jus. Ce rosé est élevé sur lei pendant 3 mois, ce qui en fait un vin avec bien de la matière. Au menu, fraise et grenadine et puis ces épices et ces arômes floraux qui rehaussent le vin. Grenache et syrah sont au premier plan. Mourvèdre et le cinsault jouent de belle façon leur partition aromatique de deuxièmes violons. (19,95$) Plus simple et passe-partout, le « Buti-Nages » est aussi tout à fait rassasiant pour ce prix (15,95$).
Les Béatines, Domaine les Béates, Coteaux d’Aix en Provence, 2015
Parlons-en justement des fameux coteaux d’Aix en Provence. 4200 hectares de vignes répartis sur 49 communes entre Aix et Marseille. Ici, c’est le parfait climat de la Méditerranée où souffle le mistral. On reconnaît ce type de vin grâce à sa robe typique plutôt pâle. Explosion de saveurs florales, de petits fruits et de pomme verte. Très aromatique et dotée d’une belle fraîcheur, ce vin donne envie de le boire tout au long du souper. (20,65$) Disponible dès le 28 avril prochain.
Vina Real, Rosado, Rioja, 2015
Direction l’Espagne avec un rosé que je qualifierais de vin pour foodies. Ici, on a affaire à du viura (ou macabeo, un cépage blanc) avec du tempranillo. Dans le verre, il a cette couleur pelures d’oignons. Au nez, il regorge de senteurs d’abricot, de fruits sauvages et de notes parfumées. En bouche, vous avez une jolie matière qui pourrait en surprendre plus d’un. Pas le rosé conventionnel que l’on connaît habituellement et c’est tant mieux. Sortez les crevettes grillées… (17,85$)
Castello di Amato, Rosato, Toscana, Siena, 2015
On ne va forcément vers les Italiens pour boire du rosé, et pourtant c’est dommage car on y trouve des choses intéressantes. Prenez par exemple, ce rosé à base de sangiovese et de merlot. À première vue, il est beaucoup plus coloré que les autres. Ici, la macération a durée 12 heures, d’où la couleur cerise plus prononcée. Ce rosato toscan sent les fraises des bois et les fruits tropicaux. La bouche est vive et on y sent poindre quelques accents de minéralité. Le corps de ce rosé a un côté plus rouge que blanc. Bref, à essayer… (20,85$)
Tombù, Vino de la Tierra de Castilla Y Leon, Prieto Picudo, 2014
Je suis sûr que vous n’avez jamais entendu parler de prieto picudo ! Et pour cause, ce cépage espagnol est surtout confiné dans l’appellation de la Tierra de Castilla. Il est utilisé surtout pour sa couleur, son acidité, ses tanins et ses sucres naturels. On rencontre ce cépage surtout vinifié en rouge, moins en rosé. Une curiosité qui vaut le détour, entre autres parce qu’on sort des senties battus, en l’occurrence les cépages conventionnels du rosé. Le vin passe cinq mois sur ses lies fines, ce qui donne une certaine complexité à ce vin. Ce jus intéressant fait la part belle aux arômes de pomme grenade et de fraises des bois. En vente dès le 28 avril. (18,45$)
Planeta, Rosé, Sicilia DOC
Vous connaissez peut-être les vins siciliens de chez Planeta, de bonnes bouteilles avec ce côté brut des cépages autochtones. Ce domaine produit aussi une excellente huile d’olive, parmi les plus savoureuses de la planète. Ici, on découvre un très bon rosé fait à partir de nero d’avola et de syrah. Avec sa couleur de coucher de soleil très pâle, ce vin sent bon la fraise sauvage, la rhubarbe et la framboise. La bouche reflète le nez avec en plus des arômes pêche blanche. Un autre vin italien à déguster. Patientez, il arrive en succursale le 12 mai prochain. (16,95$)
Pétale de rose, Régine Sumeire, 2015
Mis en bouteille au domaine du Château de la Tour l’Évêque, ce vin fait encore une fois partie de la liste de mes rosés préférés. Un rosé haute couture, comme je me plais à le décrire, résultat du travail de Régine Sumeire. Ce rosé est légèrement épicé avec des notes de pêche, de pamplemousse sucré et quelques accents floraux (pivoine). Une belle longueur persistante en bouche. (21,65$) De quoi vivre la vie en rose…À la bonne vôtre !
Bonjour Frédéric, que pensez-vois des rosés de Bandol?
J’ai du plaisir à vous suivre.
Bonjour Ginette,
Ce sont des rosés très généreux et qui peuvent tenir la route quelques années, tout en se bonifiant.
Malheureusement, le choix est plutôt restreint au Québec.
Merci de visiter mon blogue. Au plaisir.