Les trois vins de la semaine

, Les trois vins de la semaine

Cap sur trois vins faciles à boire et non dépourvus de plaisir. De la Grèce à la France en passant par l’Italie, ces flacons vous aideront à passer une belle soirée autour d’un bon mijoté.

, Les trois vins de la semaineParnaga, Kir-Yianni, 2017, Macédoine, Grèce

Retour de ce vin grec avec le millésime 2017. Le pari d’assembler merlot, syrah et xinomavro (cépage grec) dont les raisins ont été cueillis à la main à une altitude de 600 mètres en Macédoine fonctionne toujours aussi bien. Pas de bois, juste du fruit rouge gourmand et les épices qui sentent bon le soleil. Bien bâti et polyvalent à table, ce vin sera servi légèrement rafraîchi. (15,50$)

, Les trois vins de la semaineStemmari, Pinot noir, 2016, Sicilia DOC, Italie

Ce pinot noir sicilien est à cent lieues des pinots bourguignons. Appelons-le pinot solaire car le fruité est très mûr, lorgnant presque sur les fruits noirs. On dénote aussi des accents boisés, gracieuseté d’un petit séjour en barriques de 6 mois. Des tanins délicats laissent s’exprimer une belle acidité en toute liberté. Et il y a cette très discrète impression de sucrosité en fin de bouche qui n’est pas pour déplaire.
(16,95$)

, Les trois vins de la semaineSaint-Amour, Mommessin, Grandes mises, 2016, Beaujolais, France

Des 10 crus du Beaujolais, le Saint-Amour est assurément le plus léger. Mais dans le cas de cette série des Grandes Mises de la maison Mommessin, on lui a donné quelques stéroïdes (au figuré, bien sûr). De vieilles vignes de 46 ans et des rendements bien maîtrisés donnent un vin plus concentré que la moyenne avec une robe plutôt sombre pour l’appellation. Pas de groseille rouge, ni de framboise, mais plutôt des fruits noirs (bleuets et cassis). C’est très bon et bien sûr, il n’y en a pas beaucoup dans le réseau de la SAQ, mais c’est normal puisque seulement 7 000 bouteilles ont été produites par Mommessin pour l’ensemble de la planète. (24,70$)