Les trois vins de la semaine

, Les trois vins de la semaine

La particularité de cette semaine, c’est que les 3 flacons dégustés ne sont pas forcément disponibles dans chacune des succursales de la SAQ, à cause de leurs quantités limitées. Mais, ce sont trois vins pour se faire plaisir et chasser de nos mémoires cette maudite dernière tempête de neige.

, Les trois vins de la semaineSécateurs, Adi Badenhorst, Red Blend, 2014, Afrique du Sud

J’avais déjà eu l’occasion de vanter la version en blanc de ce vin sud-africain. En rouge, cet assemblage de shiraz, cinsault, et grenache est poivré avec des arômes de fruits rouges très mûrs, de prune et ce petit côté fumé. Un vin très « Nouveau Monde » dont les raisins ont été vendangés manuellement et ensuite écrasés par des pieds propres, peut-on lire sur le site de Badenhorst. Vrai ou pas, à la limite, on s’en tamponne le coquillard puisqu’on aime ce qu’on boit ici. Parfait en attendant le printemps. (19,65$)

, Les trois vins de la semaineChâteau La Tour l’Évêque, 2013, Côtes de Provence, 2013, France
Allons dans le bio avec cet assemblage de syrah et de cabernet sauvignon tout droit venu de la Provence. Pas de désherbants chimiques, juste du fruit extrait et de la couleur dense à son maximum. Quelques mois en barriques et le tour est joué. Ses arômes de fruits rouges mûrs, de cassis et de mûres sont très longs en bouche et cela ne m’étonnerait pas qu’il s’embellisse davantage d’ici 2-3 ans. Un bon vin d’un magnifique coin de pays et d’un domaine qui produit aussi le célèbre rosé signé Régine Sumeire, j’ai nommé le « Pétale de Rose ». (23,20$)
, Les trois vins de la semaineRenaissance, Henry Marionnet, 2015, Beaujolais, France
Autant vous le dire tout de suite, ce vin est une curiosité et on le doit au Domaine de la Charmoise de la famille Marionnet. C’est un gamay vinifié sans soufre ni autres intrants, bref comme un vin nature. De quoi se trouver sur une corde de funambule lors de la vinification pour éviter que le vin ne « tourne » mal à tout instant ou devienne « piqué ». Les grappes entières sont mises en cuve inox et macèrent pendant 7 jours avec les levures indigènes du raisin. Le vin est d’une couleur plutôt sombre et le fruité est intact sans ces odeurs parfois désagréables des vins « naturels ». Et vous savez quoi ? N’étant pas un fanatique du gamay en général, ça se boit allègrement, avec beaucoup de plaisir. Profitez-en, il n’y en a pas beaucoup dans le réseau. (28,80$) À la bonne vôtre ! (FA)