Quatre vins et une recette de cipâte (ou cipaille)
Cipâte, cipaille, ou selon certains, tourtière du Lac St-Jean ? Bien des linguistes et « cuisinistes » du Québec peuvent aller jusqu’à déchirer leur chemise sur ce grand débat. Il reste que la version traditionnelle du site « recettedebase.com » saura à coup sûr, mettre tout le monde d’accord. En prime, quatre vins pour l’accompagner.
Puisque que ce plat nous ramène en sol québécois alors que la froidure hivernale et ses flocons ont enfin pris leurs quartiers, pourquoi ne pas s’évader vers des contrées vinicoles plus chaudes ? Voici quatre vins provenant de quatre pays où la température est « normalement » plus chaude qu’ici, en ces temps.
Beni di Batasiolo Langhe Nebbiolo, 2014, Italie
On ne s’en cachera pas, ce pâté à la viande est plutôt costaud et n’ayons pas peur des mots, l’ennemi des diètes et autres régimes. Il faut donc trouver un vin qui soit capable de s’harmoniser et qui soit assez lui-même costaud pour tenir tête au mets. Commençons par cet italien qui ne donne pas sa place. Produit par la maison Batasiolo dans le Piedmont italien, ce vin est déjà prêt à boire. Pas besoin de le mettre en cave comme le barolo pour l’apprécier pleinement. Des arômes de violettes, de fruits noirs, de fraise et de fumée viendront vous titiller les naseaux. Souple en bouche et d’une belle acidité, il saura se marier avec votre cipâte, à petits prix. (18,10$)
Palacios, La Vendimia, Espagne
Une autre option ? Voici un assemblage de tempranillo et de grenache produit par la dynastie espagnole vinicole Palacios. La famille est établie depuis le 17ième siècle et continue de générer des vins exceptionnels sous les auspices d’Alvaro. Ce Vendimia (la vendange) vous offre, à petit prix, un solide vin au fruité croquant de prune avec des arômes secondaires de tabac, d’épices douces et de fumée. Une belle longueur en bouche en fait une aubaine, année après année. (18,45$)
Domaine Olivier Pithon, Mon P’tit Pithon, France
Que voici un chouette rouge des côtes catalanes ! C’est fruité, rond en bouche et c’est plus que plaisant. Conçu près de Perpignan, ce vin de grenache n’a d’ambition que de vous plaire et c’est tant mieux comme ça parce qu’on en redemande. De la framboise, des herbes, du fenouil et un peu de cacao. Un savant mélange d’arômes qui fait que votre verre se videra furieusement vite. Vin de soif ? Presque ! Parce qu’en fait, il a une belle matière en bouche qui persiste. (20,70$)
Terre Rouge, Les Côtes de l’Ouest, Syrah, Californie
Un petit voyage en Californie pour terminer avec cette syrah d’un domaine que j’affectionne particulièrement. Celui-ci provient de la région des « Sierra Foothills ». Ce vin 100% syrah est rudement bien fait, élégant, frais, sans aucune lourdeur. De beaux fruits rouges (cerise) et noirs (mûres), un nez épicé et fumé, le tout avec des tanins vaporeux. Ici, on est loin des syrahs solaires lourdes et fortement alcoolisées. Non pas que celle-ci soit très légère, en fait, elle supporterait même bien quelques années en cave. (28,30$)
Bref, quatre vins différents qui se marieront bien avec votre cipâte, cipaille et autres synonymes de ce plat complet. À la bonne vôtre ! Cliquez sur l’image pour votre recette de recettedebase.com.