20 bouteilles à servir ou à offrir pour les fêtes
Pas besoin de casser sa tirelire pour faire plaisir ou bien boire pendant les fêtes. Voici 20 bouteilles qui vous donneront bien du plaisir, enchanteront vos convives ou même seront d’excellents cadeaux que personne ne voudra échanger. Du blanc, du rouge, du spiritueux et du sucré pour tous les goûts et tous les budgets.
Les blancs
Chéreau Carré, Muscadet Sèvre et Maine sur lie, Réserve, 2014, Loire, France
Le parfait « démarreur » de soirée. Le muscadet, ce vin du pays nantais est toujours une petite merveille sous-évaluée. Bien sûr, il n’y a rien de complexe là-dedans, mais pour grignoter quelques amandes et autres mises en bouche, c’est parfait. Un petit côté salin et iodé toujours classe…(15,60$)
Bourgogne Aligoté, Jean-Claude Boisset, 2014, France
Un vin qui fera claquer vos mandibules tellement il est vif en bouche. Pommes vertes, citron et saveurs florales égailleront votre début de soirée. Un aligoté tout en fraîcheur et précision avec un « chouïa » de bois pour agrémenter l’ensemble. C’est rudement bien fait. Parfait aussi pour délier les langues en début ou pour les raviver en cours de soirée.(25,55$)
Château de Maligny, Chablis Premier cru, Montée de tonnerre, 2015 France
Vous avez des huîtres ou des fruits de mer en entrée ? Alors, on fonce sur ce chablis raffiné. Un premier cru qui accompagnera dignement votre homard et autres bibittes à carapace que vous écrabouillerez à coups de marteaux. (oui, je sais ça paraît cruel…) Un chablis avec une belle longueur en bouche. Délicieux.(36,50$)
Joseph Mellot, La Chatellenie, Sancerre, 2015, Loire, France
Le sauvignon blanc est toujours magnifique dans l’appellation Sancerre. En voici un plutôt intense où le pamplemousse et le citron s’expriment plutôt bien. Plutôt minéral (l’eau qui coule sur une pierre). C’est vif en bouche avec des zestes d’agrumes qui virevoltent en bouche. C’est pur, droit et net. Garçon ! Une autre s’il vous plait. (25,70$)
Les rouges légers
Bourgogne, Gamay, Albert Bichot, France
Un gamay bien frais pour ouvrir les hostilités en rouge ! Du fruit en masse puisqu’il y a seulement 20 % qui est mis en fûts pendant 8-9 mois. De la cerise à revendre, du marasquin et une dimension florale en prime. Quelques tapas et charcuterie en grignotines seront les bonnes compagnes de ce vin pas compliqué. Servir frais. (17,45$)
Première vendange, Touraine, Henry Marionnet, Loire, France
Un vin de soif qui déliera les langues à coup sûr ! Ce gamay cultivé dans la loire donne un vin où l’on a choisi de ne pas ajouter de soufre, ce qui a laissé le temps aux levures de se dandiner dans les cuves. Fraise, framboise, mûre et cerise noire, que du fruit dans votre verre. Ça se boit comme du petit lait, mais c’est bien meilleur. (23,90$)
Quelques rouges pour tous les goûts
Tradition Rasteau, Ortas, Cru des Côtes du Rhône, 2015, France
Un Rhône qui coulera très bien dans vos gosiers : 70 % Grenache noir, 20 % Syrah et 10 % mourvèdre. Belle structure et plutôt aromatique (fruits noirs). Un vin élevé en cuves de béton pour en préserver le fruit. Le côté poivré viendra assaisonner le tout. Chouette bouteille légèrement corsée. (17,20$)
Benuara, Cusumano, Terre Siciliane IGT, Italie
Direction la Sicile avec cet assemblage de nero d’avola (70 %) et de syrah. Un coup d’oeil sur l’étiquette qui indique 14,5% d’alcool. Pas de panique, il y a suffisamment de fraîcheur pour alléger le tout. Bel équilibre pour ce vin moyennement corsé où les fruits confits et les épices sont plutôt gourmands. Tanins mûrs et finale juteuse pour un vin de ce prix. (18,95$)
Château de Francs, Côtes de Bordeaux, 2011, France
Un Côtes de Bordeaux produit par Dominique Hébrard et Hubert de Bouärd qui ont tout deux acheté le château il y a 30 ans pour le rafistoler et replanter le vignoble qui était bien mal en point. Le premier fut propriétaire du légendaire Château Cheval Blanc, premier grand cru classé A de St-Émilion, alors que le deuxième possède le Château l’Angelus, un autre monstre sacré du St-Émilion. Ce Château de Francs est composé à 90% de merlot, de 5% de cabernet sauvignon et de 5% de cabernet franc. Clair, net, précis, sans chichis. (19,35$)
Kilikanoon, Killerman’s run, Shiraz, 2014, Clare Valley, Australie
Un vin du « Nouveau monde » pour poursuivre. Un shiraz australien au nez de petits fruits confiturés et d’arômes d’olives et de poivre blanc. En bouche, de la mûre, de la prune et ce côté « smoky » provenant du séjour en chêne pendant 16 mois. Les tanins sont plutôt fins et la finale en bouche est très agréable. Il devrait aussi bien se garder quelques années en cave aussi. (21,95$)
Devois des Agneaux d’Aumelas, Vignobles Jeanjean, 2012, Languedoc, France
Millésime après millésime, l’équipe de Brigitte Jeanjean fait mouche avec cet assemblage très languedocien de syrah et grenache. Un séjour d’un an en chêne lui donne cette belle envergure qui encadre les fruits noirs. Belle amplitude en bouche. (20,45$)
Duorum, Colheita 2014, Vallée du Douro, Portugal
Deux ténors du vin portugais se sont unis dans cette bouteille (duo-rum) pour livrer un vin plutôt corsé avec une belle ampleur en bouche. Cocktail de fruits noirs et de violette provenant des cépages portugais habituels (touriga nacional, touriga franca et tinta roriz (tempranillo). Tanins poudreux et joli corps en bouche. Se gardera 3-4 ans. (19,45$)
Trabuch, Langhe, Salbvano, Piémont, 2013, Italie,
Étonnant assemblage de barbera, de nebbiolo et de cabernet sauvignon dans cette lourde bouteille obscure. Framboise, cerise noire, cassis et une trame tannique soyeuse font de ce vin une valeur sûre pour les amateurs de vin un peu plus consistant. Quasiment onctueux, mais sans lourdeur. (25,95$)
Solanera, Vinas viejas, Bodegas Castano, Yecla, 2013, Espagne
Comme prévu dans ce coin de pays espagnol, le monastrell domine fortement (70%), mais afin de lui donner un petit côté plus « classy » et « dompté », on y a ajouté un peu de cabernet sauvignon et du grenache. Issu de vignes cultivées en altitude (900 mètres), ce vin a une robe plutôt opaque ainsi qu’un nez de mûres et de fruits noirs. En bouche, il y a beaucoup de matière. On y goûte quelques accents de cuirs et d’herbes séchées mais pas trop de bois. En accompagnement de plats de viande. (20$)
Osoyoos Larose, Le Grand vin, 2013, Okanagan, Canada
Un Bordeaux canadien ? Impossible évidemment mais ici la formule pourrait s’appliquer. Les propriétaires du Château classé Gruaud Larose ont lancé ce vignoble dans la vallée de l’Okanagan en Colombie-Britannique il y a plus d’une quinzaine d’années. Et plus le temps passe, plus le vin s’affine. C’est le troisième vigneron du domaine (qui a un petit côté Xavier Dolan pour son talent dans la matière) qui vante les mérites de ce vin. Et il a bien raison. Merlot, cabernet sauvignon, petit verdot, cabernet franc et malbec se partagent la vedette à des degrés divers. Moins boisé que les précédents, le 2013 est bien équilibré. Une belle bouteille made in Canada. (44,50$)
Châteauneuf du Pape, Château Mont-Redon , 2011, France
Quelque part sur la rive gauche du Rhône, entre Orange et Avignon, le vignoble de Châteauneuf du Pape est assis sur les gros galets typiques de cette appellation. Des gros galets qui se gorgent de chaleur le jour et la redistribuent pendant la nuit, tels une bouillotte. Le Château Mont-Redon y produit un Châteauneuf solide et élégant à la fois avec une vendange de plusieurs cépages à la main. Grenache, syrah, mourvèdre, cinsault, counoise, muscardin et vaccarèse se retrouvent à des degrés divers dans cette bouteille « armoriée » qui est l’écrin classique des vins de cette appellation.Plus léger et avec des tanins plus fins que le 2010, ce vin n’en est que plus approchable dès maintenant, mais se bonifiera encore au cours des 5 prochaines années. Belle bouteille pour les amateurs de Châteauneuf. (47,25$) Le très bon Lirac en blanc du même domaine vaut aussi le détour (24,05$)
Des spiritueux ?
Poças, Late Bottled Vintage, Porto, Douro, Portugal
Un porto à boire légèrement rafraîchi, qui irait bien avec un plat de fromages vieillis ou même un gâteau au chocolat fin. Les portos « des plus petites maisons » (à côté des géants que sont Symington, Sogrape et Taylor Fladgate) sont plutôt rares. Ce LBV est très agréable avec un joli bouquet de chocolat noir amer, épices douces et de cerises. Très charmant. (24,10$)
Fernet Luxardo, liqueur amère, Italie
Voilà de quoi vous changer les idées après les multiples tourtières, fruits de mer, dindes et autres plats copieux du repas de fête. Il s’agit d’une liqueur amère italienne à base distillat de raisins et agrémenté d’herbes et d’épices. Rhubarbe, réglisse, gentiane, myrrhe (oui comme celle des rois mages) et safran. C’est évidemment ultra parfumé et la longueur en bouche satisfera les amateurs de boissons amères. Ce fernet est moins sucré que les autres de sa catégories. À boire en cocktail (pour atténuer la teneur en alcool, ou en digestif sur glace ou encore, (ce n’est pas mon cas, je n’en bois pas) dans le café. Étonnant ! (28,20$)
Diplomatico, Reserva, Ron Extra Anejo, Venezuela
En apéro ou en digestif, ce rhum vénézuélien fera le bonheur des belles soirées de fêtes. Un Reserva à la jolie robe ambrée. On est loin des rhums génériques avec et alcool très « smooth ». Prune,fruits rouges et cette vanille enjôleuse. (45$) Pour les amateurs de rhums très ronds, il y aussi le Reserva Exclusiva (64,50$).
Grande absente, Absinthe, France
Une boisson qui fut interdite par la loi en mars 1915, et pour cause : elle rendait fous ceux qui en buvaient. Pas pour rien qu’elle devint le symbole maudit de l’alcoolisme. Il aura fallu attendre le 17 mai 2011 pour que soit abrogée la loi de 1915 « relative à l’interdiction de la fabrication de la vente en gros et au détail, ainsi que la circulation de l’absinthe et des liqueurs similaires est abrogée ». Si ça vous tente, poser un morceau de sucre imbibé de Grande Absente sur une cuillère à absinthe placée sur le rebord du verre. Faire flamber le sucre. Verser doucement l’eau dessus, pour dissoudre peu à peu le sucre et teinter la liqueur d’un vert opalescent. Sinon, juste un peu de glace pilée pour ceux qui préfèrent les boissons peu sucrées et amères. Attention, 69% d’alcool ! Menthol, anis et épices au rendez-vous. (59,75$)
Et les bulles, me direz-vous? Je vous ai préparé une liste ici de 15 jolies bouteilles. Joyeuses fêtes ! Soyez heureux !