Dix vins blancs pour surprendre vos invités
Non, tous les vins blancs ne goûtent pas la même chose. La preuve avec 10 vins aux cépages et assemblages différents, provenant de divers terroirs de l’Europe jusqu’en Argentine.
Cliquez sur les bouteilles pour les disponibilités près de chez vous.
Paranga, Kir-Yianni, Roditis Malagousia, 2017, Grèce
J’ai déjà dit tout le bien que je pensais du Paranga en rouge, et j’en tout autant à dire de ce blanc de la même maison. Ce bon vin grec de Macédoine a un superbe nez intense de pêche blanche et de fleurs blanches. On a presque envie de croquer dans le verre. C’est frais, vif et sans fioritures. Pas de notes boisées, juste du fruit pour le plaisir. Excellent prix. (13,90$)
Dereszla, Tokaji, Dry, 2016, Hongrie
Ce vin vous fera sortir des sentiers battus avec son assemblage de furmint, de muscat et de kabar. Un blanc très floral, parfumé avec des arômes de mandarine et de citron. C’est très surprenant, et dans ce millésime le sucre résiduel est même passé sous la barre des 4 grammes. Bonne acidité, légèreté alcoolique (12%) Un vin que l’on peut aussi garder plusieurs années sans s’en soucier, ce qui pour ce prix, est assez remarquable. (16,15$)
Sémillon, Nieto Senetiner, 2017, Mendoza, Argentine
Élevé moitié en cuves inox sur ses lies et moitié en fûts de chêne, ce 100 % sémillon (un cépage souvent mis en assemblage dans les bordeaux blancs) ne peut cacher sous sa robe dorée ses arômes de miel et d’épices. Et pour cause, puisqu’il y a une certaine richesse dans la texture de ce vin. C’est rond, floral et remplis d’arômes de pêche blanche et d’abricot. Je ne serais pas étonné si d’ici 2-3 ans, il évoluait tout en beauté, même à ce petit prix. (16,45$)
Cazal-Viel, Viognier, 2017, Pays d’Oc, France
Le domaine Cazal-Viel de Laurent Miquel nous régale depuis un bon moment de ses cuvées rosée et rouge. Sachez que son viognier est une toute belle aubaine également. Quant on pense à ce cépage, c’est la pêche qui vient évidemment à l’esprit. Allez-y plongez le nez et humez ce bouquet fruité et floral. C’est on ne peut plus typique. Beau gras charmeur en bouche et bon équilibre avec l’acidité. Un beau plat de poisson et tout est parfait. (16,60$)
Le Blanc, Chartier, 2016, Pays d’Oc, France
Direction Montpellier dans le Languedoc pour cette nouvelle cuvée de François Chartier, le sommelier moléculaire exilé à Barcelone. Chardonnay, grenache blanc, viognier et roussanne au menu pour un vin du sud de la France. Un passage en barriques de 6 mois et le tour est joué. Très aromatique, de belle texture et qui donne bien du plaisir pour ce prix d’ami. Tout comme la version en rouge et en rosé, rien à redire. BIO. (17,70$)
Henry Marionnet, Domaine de la Charmoise, Touraine, 2017, Val de Loire, France
Un des sauvignons blancs les plus faciles à boire. Attention, je n’ai pas dit que c’était un vin simple, surtout pas dans ce millésime puisqu’il a plus de de rondeurs structurantes qu’à l’habitude. On y décèle une palette très riche d’arômes de fruits tropicaux et d’agrumes bien mûrs (citron, ananas). Bien sec comme on l’aime, ce vin d’Henry Marionnet a encore fait mouche en plein cœur du plaisir. (19,20$)
Côtes du Jura, Chardonnay, 2014, Marcel Cabelier, France
On reconnaît les vins du Jura à leur bouteille évidemment identifiable entre toutes, mais surtout à leur spécificité du terroir. Honnêtement, ils sont assez faciles à repérer parce qu’ils ont un petit je ne sais quoi. Une manière de s’en rendre compte est de goûter un chardonnay de la maison Cabelier. On n’est ni en Bourgogne, ni ailleurs en France, c’est un vin du Jura, point. Très sec et élevé pendant un an et demi en cuves, ce blanc est tout en fleurs et en impression de minéralité. Singulier et délicieux. (19,30$)
Fernand Engel, Riesling, Réserve, 2016, Alsace, France
Un riesling typique de l’Alsace avec des notes de pêche, d’agrumes, d’ananas et de fleurs blanches. Bonne acidité, jolie longueur en bouche avec une finale légèrement minérale. On est juste à la limite du vin sec et c’est parfait comme ça. Très agréable à boire en apéro ou avec un poulet à la crème au…riesling ! BIO. (20,15$)
Calcari, Pares Balta, Penedes, 2017, Espagne
Vous connaissez probablement le mousseux de la maison catalane Pares Balta, un très bon rapport qualité-prix dans les cavas. Ce vin à base de xarel-lo arbore une robe de couleur paille et offre une belle texture grasse en bouche et un nez de…calcaire (d’où le nom). Ce qui lui donne cette certaine complexité, c’est le contact avec les levures après la fermentation pendant 4 mois, histoire de lui donner de la profondeur. C’est tranchant et cela vous fera saliver de plaisir. Millésime très réussi. (20,35$)
Domaine Lafage, Cuvée centenaire, 2016, Côtes du Roussillon, 2016
Un petit dernier pour la route et non des moindres. Des vieilles vignes de plus de 90 ans de grenache blanc et gris et de roussanne permettent d’élaborer ce magnifique blanc aux notes minérales, d’agrumes et de pêche blanche. C’est bon, gras mais pas trop et une délicieuse finale se prolonge en bouche. Un bon exemple que ce que le Roussillon a de mieux à nous offrir, au pied des Pyrénées. Pour en connaître davantage sur cette magnifique région, c’est par ici. Plat en sauce moutarde ou paella ? Pourquoi pas ! (20,50$). À la bonne vôtre !