Quatre Bordeaux à apprécier sans se ruiner

, Quatre Bordeaux à apprécier sans se ruiner

Pas de doute, le classicisme de Bordeaux demeure une valeur refuge pour les consommateurs de bons rouges. Le petit côté traditionnel fait encore le plein d’amateurs chez nous. Pas besoin de casser sa tirelire (si ça existe encore), voici 4 bouteilles pour se faire plaisir.

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, Quatre Bordeaux à apprécier sans se ruinerChâteau Bel Air Gloria, Cru Bourgeois, 2014, Haut-Médoc, France

Ce vin  de la famille Martin qui possède aussi le Château Gloria dans l’appellation Saint-Julien livre ici un assemblage tonique de 75% de cabernet sauvignon, 23% de merlot et d’un petit 2% de cabernet franc. Vendangés manuellement, les raisins sont vinifiées 12 mois en fûts de chêne. Résultat : un nez plutôt intense aux arômes prononcés de mûre et de cassis. C’est assez soyeux, ronde et fruitée avec des notes légèrement vanillées. (30,75$)

, Quatre Bordeaux à apprécier sans se ruinerChâteau Bel-Orme Tronquoy de Lalande, 2014, Haut-Médoc, France

Un bon Haut-Médoc que j’avais un peu oublié ces derniers temps, vu le vaste choix de cette catégorie. Le millésime 2014 que certains qualifie de classique et moins aguicheur que 2015 est une bonne façon de préparer de belles retrouvailles avec cette maison qui possède le Château Rauzan-Gassies, second grand cru classé dans l’appellation Margaux. J’ai bien apprécié la fraîcheur de ce Bel Orme qui se tient bien droit, franc et doté d’un beau fruité et de tanins fermes. Pour ce prix, on aurait tort de passer à côté. Boire maintenant ou attendre jusqu’à de 5 à 7 ans. (31,10$)

, Quatre Bordeaux à apprécier sans se ruinerChâteau Ducluzeau, Listrac-Médoc, 2014, Bordeaux, France

C’est la première fois depuis trois générations que ce domaine est mené par un homme. Légué de mère en fille précédemment, le Château Ducluzeau s’est toujours prévalu d’une image de Bordeaux plus féminin. Personnellement, je parlerais plutôt d’élégance et de raffinement. Bruno-Eugène Borie, donc premier homme depuis trois générations s’astreint à garder cette marque de commerce dans la finition du vin. C’est un Bordeaux qui est loin d’être austère car on est ici dans le registre du fruit frais, bien structuré avec une finale élégante, sans la lourdeur boisée excessive. Sur une note mi corsée, il s,apprécie dès maintenant. (31,50$)

, Quatre Bordeaux à apprécier sans se ruinerChâteau Picard, St-Estèphe, Cru bourgeois, 2016, France

L’appellation St-Estèphe fait partie de mes préférées. J’aime le côté très cassis et mine de crayon qui s’exprime dans le verre. Ce domaine qui appartient au copropriétaire du Château Palmer avec la famille Sichel,  produit ici une vin très bien équilibré entre les tanins bien dessinés et le fruité généreux. Après le millésime 2015 qui était joufflu, les 2016 me semblent bien partis pour surprendre, un peu comme les 2001 ont parfois surpris face au 2000. Un beau vin au bon prix. (33,75$) À la bonne vôtre !