Trois vins pour les optimistes, les réalistes et les pessimistes
Faut bien se rendre à l’évidence, ce printemps est plutôt médiocre côté météo. Grisaille, fraîcheur anormale, inondations, bref, un peu de déprime dans l’air. Face à ce piètre climat, il y a 3 types de consommateurs de vins : l’optimiste qui voit déjà le clapotis de sa chaude piscine, le réaliste qui se dit qu’après tout, l’été sera là le 21 juin et le pessimiste qui pense que 2017 sera comme ça toute l’année…
Votre verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ? Qu’importe, voici donc 3 vins selon votre humeur du moment.
Le vin optimiste
Château Viranel, Tradtion, St-Chinian, 2015, Languedoc, France
Pas de soleil ? Qu’à cela ne tienne, l’éternel optimiste se lancera sur ce blanc gourmand. L’appellation St-Chinian surtout connue pour ses rouges offre ici un bel échantillon de la gamme de vins blancs de la région. Grenache blanc, vermentino, roussanne et bourboulenc sont au menu pour composer ce blanc frais, fruité qui a une belle et longue finale en bouche. Arômes de fruits à noyaux et pointe d’agrume. Très polyvalent, ce vin s’appréciera à l’apéro ou en accompagnement de poulet et de fruits de mer. Une preuve de plus que dans le sud de la France, les vins blancs gagnent à être davantage connus. (18,90$)
Le vin réaliste
Brouilly, Vieilles vignes, Jérôme Mathon, 2015, France
Le réaliste trouvera dans ce vin un parfait compagnon pour malgré tout oublier la grisaille. Ce rouge du Beaujolais est juteux et festif à souhait. Clairement dans le fruit rouge (cerise), ce Brouilly est élevée en petite partie en fûts de chêne mais surtout en cuve de béton. On veut évidemment préserver la fraîcheur du fruit et c’est mission accomplie pour ce cru du Beaujolais. Un chouette exemple de bonnes vieilles vignes de gamay. (21,25$)
Le vin pessimiste
Barbaresco, Batasiolo, 2013, Piémont, Italie
Le pessimiste qui ne voit pas l’été au bout du tunnel risque de se tourner vers ce rouge costaud pour accompagner son gibier et son carré d’agneau. On est à fond dans le nebbiolo du Piémont avec des arômes floraux (violette et rose) certes mais la cerise noire, la framboise et les épices douces prennent le dessus. Un vin puissant aux tanins présents mais déjà approchable pour les amateurs de Barbaresco. Une petite détente en carafe pour les autres. (27,10$) À la bonne vôtre ! (FA)